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A progressive approach to​.​.​.

by Pointe du Lac

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about

Hylé Tapes 006 : "A progressive approach to..."

Recorded at home in Créteil in 2014 (2, 4, 5) and 2015 (1, 3).

credits

released April 21, 2015

POINTE DU LAC: pointedulac.bandcamp.com/music

All tracks written by Julien Lheuillier except 'Spiegel im Spiegel', written in 1978 by estonian composer Arvo Pärt, arranged for guitar, bass and synthesizer by Julien Lheuillier.

Artwork by Richard Francés & Julien Lheuillier.

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"Le Voyage

"Plonger dans l’Inconnu pour trouver du nouveau…"

C’est ce que doit pouvoir toujours faire l’Artiste, qu’il soit poète ou musicien, afin de nous réveiller, de nous arracher un peu de temps plus ou moins court à notre paresse. Surtout quand l’inconnu en question prend le visage du quotidien le plus connu, de la banalité, de la lassitude et de l’ennui…
La ligne 8 du métro est l’une des plus laides qu’on trouve dans Paris. À part quand on décide de l’emprunter pour rejoindre une Pointe du Lac imaginaire : l’électricité qui circule sur le rail nourrit alors, nourrit enfin un feu iridescent qui brille à l’horizon comme la plus belle des promesses…
C’est alors que les voyageurs ordinaires et impénitents, ceux qui ont l’illusion que le trajet leur offre aussi un but, se transforment par la grâce du son en cohortes de zombies dont le rêve secret est de dormir dans les profondeurs du lac. C’est alors que le temps se fige et que pendant le voyage, l’approche se fait subtilement indéterminée, que le vague de l’écho prend le dessus sur ce qui demeure trop incertain. Que la répétition, floutée comme à travers le trouble des eaux, met en question toute une solidité factice, construite jour après jour par l’humain apeuré.
Tout lac finit par susciter un enchanteur. Comme dans les contes. Celui-ci est synthétique, électronique. Par saccades, le rythme fait se soulever les pierres du lac tandis que les brumes au-dessus des eaux se changent en vapeurs violettes sous l’action conjuguée et imaginaire du LSD et du cannabis.
À ce compte-là, ne finirons-nous pas tous par aimer Créteil? Depuis qu’une ligne mystique prolonge un trajet dont le désespérant but final fut pendant tant d’années le château de verre et d’acier du centre commercial…
Au-delà de son imposante ombre projetée surgit désormais le rêve."

J.G.

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"Julien Lheuillier, fils caché du Krautrock, se sent bien dans les seventies. Avec son projet Pointe du Lac, il fait de la ligne 8 une Trans-Europe-Express spatio-temporelle reliant le Créteil de 2015 au Düsseldorf de 1971, quand la dénomination "neu" ("nouveau") avait encore un sens. Pourquoi se faire chier dans le vide intersidéral post-moderne ou post-post-moderne du XXIème siècle lorsque l'on peut se réfugier dans nos cultes rétromaniaques? Est-ce une honte de préférer taper un boeuf dans sa tête avec Holger Czukay plutôt que de pénétrer en vrai dans le studio de Diplo à Miami pour qu'il nous montre ses plugins secrets sur son mac pro 64 Go avec le cul d'une twerkeuse gravé dessus?

N'ayons plus peur de fétichiser notre passé, même celui que nous n'avons pas connu, et construisons ensemble un futur antérieur plein de promesses. Belle ironie de cet A progressive approach to..., qui s'ouvre sur une voix cathodique tout droit sortie de la RTF prononçant ces mots : "demain c'est le futur", alors qu'on sait pertinemment que c'était hier. Ainsi, en bon archéomoderniste, Pointe du Lac sort ce nouvel Ep en cassette (sur le label Hylé Tapes). Et pour les insensibles à la musique sur bande, ça s'écoute et ça se télécharge en digital juste en-dessous."

- the-drone.com -

www.the-drone.com/magazine/ecoutez-en-avant-premi%C3%A8re-le-nouvel-ep-tr%C3%A8s-kosmische-de-pointe-du-lac/


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"C’est un rituel des aubes laiteuses du dimanche : attendre le jour avec Arvo Pärt, ses tocsins et ses cordes déchirées. Il faut être inconscient pour se lancer dans une reprise du terrassant Spiegel im Spiegel de l’Estonien – et le Français Pointe du Lac mérite d’abord notre incrédulité, puis notre admiration puis notre amour avec cette version dédramatisée pour guitares droites, interférences solaires, synthés en nappes suspendues au vent. Musique d’ascenseur, mais celui de Roald Dahl."

- lesinrocks.com -

www.lesinrocks.com/2014/12/21/musique/pointe-du-lac-spiegel-im-spiegel-11540919/

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"Souvent relégués au fond de top 10 d’artistes à suivre parrainés par des marques de téléphone, ils luttent contre 60 ans d’histoire pour se faire une place dans le cœur d’auditeurs qui croient avoir tout entendu. Parce que les meilleures histoires sont souvent les plus courtes, Gonzaï leur rend hommage avec un petit tabouret vers la gloire nommé C’est bien c’est nouveau. Aujourd’hui, un musicien fais le toi même autant passionné par Chostakovitch que Sun Ra. Son nom lui a été inspiré par une station de métro, et pourtant : sa musique plane.

Ils se prénomment Jean-Marc, Christophe, Philippe ; ça fait longtemps qu’ils écoutent les disques qu’ils reçoivent comme ils prennent des trains, machinalement. A force d’en prendre, d’en écouter, ils en oublient de regarder le paysage, trop concentrés qu’ils sont à faire semblant d’être encore dans le coup, à justifier leur présence dans un monde qui les tolère à peine en citant Jessica93 deux ans après tout le monde alors qu’ils ont raté toutes les vraies révolutions musicales depuis le début du 20ième siècle, Radiohead et LCD Soundsystem compris – normal, ça ne sonnait pas comme les Cure ou The Smiths, groupes qu’ils continuent de poster sur Facebook comme un trophée de jeunesse, mais entre nous franchement, qui a envie de VOIR un hymen sanguinolent posé sur la table de la salle à manger ?
Ces gens là, ces Jean-Marc, se distinguent de la masse par le simple fait qu’ils reçoivent des dizaines de disques toutes les semaines, qui pour la grande majorité restent sous cellophane ; on les croise parfois, ces vieux journalistes musicaux, à des concerts où ils restent accoudés au bar (la scoliose) avec leur teint ventripotent et leur bide tout ridé, ils font un peu de peine mais comme leurs yeux sont vitreux, ils sont déjà à moitié transparents. A défaut d’être vu, on peut – hélas – encore parfois les entendre gémir dans des interviews où tous regrettent – je cite – « qu’avec Internet on n’ait plus le temps de découvrir aucun groupe parce qu’il y a trop de choses à écouter ». Un aveu d’échec qui masque à peine le fait que ces vieux toc critics n’ont même plus la force de lever l’auriculaire pour écouter ce qui se passe à la marge des rayons Fnac, petits mausolées jaunes et verts où les aspirateurs derniers cris remplacent peu à peu les disques qu’ils badigeonnent de superlatifs mous parce qu’ils ont sauté l’attaché de presse, et ce alors même que toutes les petites étoiles qu’ils continuent d’accrocher à ces Cds comme des guirlandes sur un sapin miteux, tout le monde s’en fout. Pauvres glands.

Si je vous dis tout ça, c’est parce que le premier album de Pointe du Lac est sorti en octobre dernier sur Bandcamp, non seulement en écoute gratuite mais aussi dans l’absolue et complète indifférence ; et qu’à ce jour et en dépit de la beauté des 9 morceaux qu’on peut se procurer en MP3 pour 4 € (4 PUTAIN D’EUROS), aucun journal de cette formidable presse française ne s’en est fait l’écho, prétextant certainement que « si c’est pas sorti en CD ça n’existe pas ». Ouais. Il a beau être imprimé, ton monde n’existe pas plus, ducon. Moi je t’enverrais bien tous ces branques dans un hospice avec les deux mains coupées ; histoire de faire de la place pour ceux qui seraient prêts à raconter l’histoire de ce type nommé Julien Lheuillier, professeur de musique pour l’éducation nationale au civil, qui découvrant un jour le nom de la nouvelle station de métro en bas de chez lui, décide sans plus attendre de lancer un projet nommé Pointe du Lac. Il explique : « Quand ils ont ouvert cette station il y a environ trois ans, je me suis dit que le nom de la station ouvrait un imaginaire, de grands espaces déserts alors qu’on était à Créteil [ligne 8]. Du coup, je voulais que la musique soit assez onirique et contrastée. On peut y entendre des lacs imaginaires et des métros qui passent dessous, des vieux synthétiseurs et des moins vieux. Les 8 titres représentent une sorte de vision hallucinée d’un trajet vers la Pointe du Lac, mais une Pointe du Lac qui n’existe pas, ou qui serait quelque part dans le cosmos ».

Si le leader autoproclamé de Pointe du Lac croit comme François Mitterrand et Sun Ra aux forces de l’esprit, sa musique ferroviaire possède un gout de Reste Assis T’es Perché. Si vous êtes abonné à Je vis en 2014 magazine, il ne vous aura pas échappé que Pointe du Lac, dans ses accents planants, possède un tas de points communs avec ces autres Français nommés Jonathan Fitoussi ou Bajram Bili. Le même amour des motifs répétés, ces envolées dans la Bavière krautrocky qui évoquent, invoquent même, Neu ! Et parfois aussi Brian Eno sur ses essais d’ambient à l’époque où il ne façonnait pas encore de la musique d’ascenseur. Il y a également une reprise d’Arvo Pärt sur cet album, preuve que Julien Lheuillier n’est pas qu’un lecteur assidu – un mec qui lit assis, comprendre – de Keyboards magazine. « J’aime beaucoup son travail, notamment dans l’exploration de son « style tintinnabuli ». J’aime cette idée de laisser vivre les sons par leur résonance et je me suis dit que c’était peut-être un peu iconoclaste mais qu’un synthé peut faire un truc aussi expressif qu’un violoncelle finalement ».

Okay, on résume parce que j’ai du lait sur le feu. Pointe du Lac c’est un type tout seul qui fait de la musique planante à Créteil dans un environnement goudronné, et qui pour échapper à son environnement toxique compose des vitraux insonorisés. C’est bien, c’est nouveau et comme dirait l’autre, ça mérite réputation. Quant à savoir si l’objet – pour l’heure signé nulle part – sortira un jour au format Cd ou vinyle, voici déjà la punchline sticker : « Pointe du Lac : Contrairement aux journalistes fainéants autant qu’à Brian Jones ou au petit Gregory, en voilà un qui n’a pas la tête sous l’eau »."

- gonzai.com -

gonzai.com/cest-bien-cest-nouveau-pointe-du-lac/

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"Pointe du Lac : beau comme un océan

Le français Pointe du Lac vient de sortir sur Hylé Tapes A progressive approach to..., un gros EP très surprenant : après un premier morceau entre rythmique surf un peu sexy et gros krautrock d'Allemands à cheveux longs, il vire dans la contemplation solaire avec des ritournelles entêtantes et psychoactives. Une sortie des plus gracieuses, qu'on écoutera étendus sur une pelouse ensoleillée, les yeux fermés, prêts à embarquer vers des rêves enfin somptueux et doux."

- villaschweppes.com -

www.villaschweppes.com/article/izia-tyler-the-creator-le-rayon-frais-du-13-avril_a7528/1

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